Puerto Plata

En ce quatrième jour de circuit, nous nous dirigeons vers Puerto Plata, côté Océan Atlantique. Puerto Plata (Port d'Argent) doit son nom à  Christophe Colomb qui, en vue de la côte en 1493, fut fasciné par les reflets argentés de la baie sous la lumière du soleil levant. Il s'installe  à La Isabela où il fit construire sa première demeure et une église.

En 1496, son frère Bartolomé Colomb fit établir une colonie à Puerto Plata. Cependant la fondation officielle de la ville date de 1502. Ses sols fertiles permettent de cultiver des cacaoyers et des caféiers alors que son sous-sol renferme l’ambre le plus clair du monde. Partent alors vers l'Espagne de grandes quantités de sucre, tabac, café et cacao.

Suite du voyage : Santiago-Puerto Plata-Cabarete.

Des paysages spectaculaires associant mer, montagnes, vallées luxuriantes, rivières et de nombreuses plages ont fait de Puerto Plata, dès 1970,  le berceau du tourisme en République dominicaine.

Sur la route vers Puerto Plata. Ph. Delahaye.

Marchande de fruits, mandarines et mangues, au bord de la route. Ph. Delahaye.

Magnifique palmier vert-gris. Ph. Delahaye.

L'endroit le plus remarquable est le Parc National Isabel de Torres. Occupant le sommet de 800 mètres de haut du mont Isabel de Torres, il est accessible par téléphérique en une dizaine de minutes.

Le mont Isabel de Torres. Ph. Delahaye.

Conçu par une société de Milan, le téléphérique fut inauguré en 1975. C'est le seul téléphérique des Caraïbes. Ph. Delahaye.

Le Christ Rédempteur fut installé au sommet en 1970 dans le but d'attirer les touristes. Il est érigé sur un bunker construit par le dictateur Trujillo. Désaffecté, il sert de cadre aux marchands de souvenirs qui y sont installés.

Ph. internet.

Le téléphérique ne reçoit pas plus de 12 personnes à la fois. Par ses baies vitrées, le paysage se dévoile au fur et à mesure de la montée.

Vues sur la baie et la ville de Puerto Plata. Photos Delahaye.

En 1973, toute la zone du sommet fut aménagée en jardin botanique. Ce fut un plaisir de se promener toute la matinée parmi les plantes et les fleurs. Personnellement, j'ai déploré qu'il n'y ait aucune étiquette indiquant leur nom.

Vues sur la baie depuis le jardin botanique.

Ph. Delahaye et Chantal M.

Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

En fin de matinée nous redescendons. C'est le même enchantement devant la vue.

Ph. Delahaye.

Retour sur terre et direction le restaurant. Pour cela nous longeons le Malicón de Puerto Plata.

Ph. Delahaye.

Las Palmas est un restaurant italien ouvert sur un beau jardin. Le moment était venu de sortir ma bouteille de Fée Absinthe pour fêter tous ensemble ce voyage.

Ph. internet.

Tout le monde trinque dans la bonne humeur. Je rappelle ici que la couleur de cette absinthe est 100% naturelle obtenue uniquement par la chlorophylle des plantes. Ph. Delahaye.

Après le repas, visite du Fort San Felipe. Au fil des ans, Puerto Plata mal surveillé par les troupes espagnoles devient un des hauts lieux des Antilles pour la contrebande par les pirates et flibustiers des Caraïbes. En 1577, le roi d'Espagne Felipe II ordonne la construction d'un Fort pour tenter de protéger la ville des pirates.

Le Fort San Felipe. Ph. du musée.

Ph. Delahaye.

Vu du Fort. Ph. Delahaye.

Le Fort a ensuite servi de prison sous la dictature de Rafael Trujillo. Il a été converti en musée sur l'histoire de la ville en 1965. Après une rénovation en 1972, il a été officiellement ouvert au public en 1983.

Hommage à Juan Pablo Duarte, père de la Patrie, qui fut emprisonné dans le Fort. Ph. Delahaye.

Aujourd'hui, le Fort est aussi un lieu d'expositions pour des artistes contemporains. C'est ainsi que l'on peut voir ça et là des clins d'œil humoristiques.

Remarquer le drapeau blanc hissé sur le rempart. Ph. Delahaye.

Très beau symbole avec le crayon qui remplace le canon. Ph. Delahaye.

Le Fort San Felipe est le seul témoignage du XVI^e siècle dans la ville, celle-ci ayant  été complètement rasée au cours de la guerre de Restauration. Cette guerre qui dura de 1863 à 1865 a opposé les Indépendantistes dominicains menés par le jeune général Luperón à l'Espagne qui avait recolonisé le pays 17 ans après son indépendance. L'issue de la guerre fut le retrait définitif du royaume d'Espagne.

La ville de Puerto Plata fut reconstruite à partir de 1865, ce qui explique le style victorien d'une grande partie de son architecture.

Puerto Plata, la Place de l'Indépendance avec son kiosque. Ph. Delahaye.

Tout autour de la Place de l'Indépendance, s'alignent les maisons de style victorien aux couleurs pastels. Ph. Delahaye.

Ph. Delahaye.

La Cathédrale San Felipe. Ph. Delahaye.

Une promenade dans les rues adjacentes à la Place de l'Indépendance va nous réserver de belles surprises.

Rencontre et partage dans la rue rose.

Bougainvillé au commencement de la rue Malecón festive avec ses parapluies. Ph. Delahaye.

Artistes dominicains. Ph. Delahaye.

La Fée Absinthe est absente de la vitrine d'alcools où l'on trouve essentiellement du rhum et de la mamajuana, alcool local à 40°. L'absinthe est totalement inconnue en République dominicaine.

En fin d'après-midi nous nous dirigeons vers notre lieu de résidence à Cabarete à une trentaine de kilomètres.

Sur la route : bananiers et cannes à sucre. Ph. Delahaye.

À suivre : Cabarete et ses environs : http://absinthemuseum.auvers.over-blog.com/2023/02/cabarete-et-ses-environs.html

pour refaire le voyage depuis le début, cliquer sur : http://absinthemuseum.auvers.over-blog.com/2023/01/c-est-decide-je-repars.html